Structure morphologique de surface et transparence sémantique
Auteur / Autrice : | Catherine-Marie Longtin |
Direction : | Juan Segui |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences cognitives |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les travaux présentés dans cette thèse portent sur le rôle de la structure morphologique de surface et de la transparence sémantique sur le traitement des mots dérivés. Nous avons effectué neuf expériences en amorçage avec des vrais mots dérivés et pseudo-dérivés et des pseudo-mots morphologiquement complexes. Les résultats en amorçage visuel masqué suggèrent que la structure morphologique de surface est exploitée de façon automatique et aveugle en tout début de traitement : les mots dérivés transparents (fillette) et opaques sémantiquement (vignette), et les mots pseudo-dérivés (baguette) sont décomposés en unités morphémiques. Les résultats en amorçage intermodal montrent que cette décomposition est maintenue dans le temps uniquement pour les mots transparents ; quatre expériences supplémentaires en amorçage masqué montrent que des pseudo-mots constitués d’une racine et d’un suffixe (ex. Rapidifier) sont aussi décomposés. Ces résultats sont confrontés aux modèles de la morphologie.