Thèse soutenue

Les aérosols particulaires atmosphériques sur le Dunkerquois : caractérisations chimiques, physiques, spectroscopiques et évaluation de leur toxicité

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Auteur / Autrice : Frédéric Ledoux
Direction : Emile Puskaric
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Littoral

Résumé

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La région Nord-Pas de Calais, et plus particulièrement le Dunkerquois sont le siège d'une activité industrielle très intense. A l'échelon français, l'agglomération de Dunkerque est en effet responsable de près de 13% des rejets industriels de poussières dans l'atmosphère. Ce travail s'inscrit dans ce contexte et vise à caractériser la charge particulaire présente dans l'atmosphère dunkerquoise, à évaluer l'influence des émissions de ce complexe industrielo-urbain sur l'atmosphère environnante, ainsi qu'à appréhender l'étude de leur toxicité. Les résultats issus de deux campagnes de mesures saisonnières montrent que les teneurs atmosphériques moyennes en éléments sont du même ordre de grandeur que celles relevées en d'autres sites de la Mer du Nord, notamment en raison de conditions atmosphériques favorables en regard de l'implantation industrielle. Il est ainsi mis en évidence que sous certaines conditions météorologiques, les rejets résultants de l'activité urbaine et périurbaine entraînent des teneurs atmosphériques très supérieures à celles relevées lors d'une influence industrielle. La recherche de traceurs spécifiques de sources d'émissions a été effectuée, et à cette occasion nous avons obtenu des résultats très significatifs par l'utilisation de la spectroscopie de Résonance Paramagnétique Electronique, jusqu'alors peu employée dans ce domaine d'étude. Les mesures réalisées à environ 15 kilomètres de ce complexe montre que son influence se limite à quelques éléments métalliques tels que Fe, Pb ou encore Zn. Après avoir recueilli et caractérisé un échantillon de poussières atmosphériques, l'étude de la toxicité a révélé que ces dernières ont un effet sur un modèle de cellules pulmonaires humaines (L132) et occasionnent un stress oxydant.