La Chambre des Lords ou l'exception britannique
Auteur / Autrice : | Élisabeth Gibson |
Direction : | Élyette Benjamin-Labarthe |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit. Histoire des institutions britanniques |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Jury : | Président / Présidente : Élyette Benjamin-Labarthe |
Examinateurs / Examinatrices : Élyette Benjamin-Labarthe, Kenneth Owen Morgan, Jean-Paul Revauger, Jean-Pierre Duprat, Dominique Vinet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Kenneth Owen Morgan, Jean-Paul Revauger |
Mots clés
Résumé
La Chambre des Lords d'origine aristocratique sera étudiée sous l'angle d'une ''exception'' indissociable de la culture d'un pays dont les mentalités semblent imprégnées d'un penchant idéologique pour la féodalité. Cette étude vise à comprendre comment une chambre aristocratique a survécu dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle encore attachée au principe de l'hérédité, en dépit de signes évidents d'ouverture démocratique. Ce travail, appuyé sur les données historiques et sociologiques, propose une interrogation quant à la disparition ou au maintien d'une chambre imbriquée dans la vie du pays. Sa genèse sera d'abord intégrée à une étude du bicamérisme. Cette justification historique tend à perdre sa légitimité depuis l'adoption en 1999 du House of Lords Act, qui prive la plupart des Pairs héréditaires du droit de siéger et de voter à la Chambre. Après avoir traité de l'originalité de sa genèse, il conviendra d'analyser son fonctionnement. Les réformes en cours seront ensuite étudiées dans le cadre de la modernisation imposée par l'Europe ainsi que par un début de régionalisation, dans un souci de rendre compte de la liberté de pensée structurelle qui caractérise cette Chambre.