Thèse soutenue

La construction des images médiatiques des hommes politiques

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Auteur / Autrice : Christine Errera
Direction : Daniel-Louis Seiler
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences politiques
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Bordeaux 4
Jury : Président / Présidente : Daniel-Louis Seiler
Examinateurs / Examinatrices : Daniel-Louis Seiler, Jacques Gerstlé, Patrick Lecomte, Christiane Restier-Melleray, Claude Sorbets, André Vitalis
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Gerstlé, Patrick Lecomte

Résumé

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Travailler sur "l'image de" n'est plus aujourd'hui seulement l'expression consacrée du marketing, de la publicité ou des métiers de la communication. Elle est aussi devenue une préoccupation essentielle des politiques. Désormais, comme n'importe quel objet, profession etc. , ce sont aux politiques de se voir attacher, par le jeu d'associations mentales plus ou moins justifiées, un certain nombre de qualités socioculturellement élaborées servant à les identifier. Mais, à l'heure où les techniques et les moyens de communication connaissent une véritable explosion, dans ce monde où la télévision devenue le medium dominant a contribué à ériger la visibilité en principe essentiel, les corps seuls ne suffisent plus à faire image. Des qualités et des traits personnels, réels ou supposés mais d'abord stratégiquement travaillés, viennent composer des images qui ne sont plus physiques mais mentales. Des représentations qui finalement se substituent aux politiques. Et plus encore à leurs idées et programmes. C'est toute la logique de cette évolution surprenante du jeu politique et de ses effets que ce travail a voulu saisir à travers la construction, par les media, de ces images dites "médiatiques". Suivant ainsi une approche empirique, médiologique et interactionniste, sont raccordées les dimensions matérielle, stratégique et symbolique de ce phénomène image médiatique fort méconnu. Mais, définies, mises en perspective et la mesure de leur portée prise, ces images peuvent être perçues autrement. Sans a priori. Et peut-être surtout comme une ressource symbolique sans laquelle vraisemblablement faire de la politique de nos jours se révèlerait bien difficile