La peinture d'histoire sous la Restauration (1814-1830) en France
Auteur / Autrice : | Catherine Martin |
Direction : | Dominique Jarrassé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Mots clés
Résumé
En France, la peinture d'Histoire occupe le sommet de la hiérarchie des genres picturaux codifiés par l'Académie dès le XVIIè siècle. Privilégiée depuis lors par l'ensemble des monarques et régimes successifs, elle intéresse à la fois l'histoire de l'art et la politique. Elle signifie prestige, magnificence et supériorité pour quiconque l'aborde ou la commandite. On peut se demander si la Révolution française de 1789 marque un tournant dans son développement et dans la théorie classique qui la sous-tend. La rupture avec la monarchie se double d'un nouveau rapport avec l'histoire et de l'apparition de nouvelles formes de gouvernements. Jacques-Louis David (1748-1825), maître du néoclassicisme demeure la référence suprême de la peinture d'Histoire aux côtés de Raphae͏̈l et de Poussin même après 1815. Peut-on alors maintenir le niveau de l'Ecole française ? Y a t-il d'autres solutions que le modèle classique ou les nouvelles revendications romantiques ? La peinture d'Histoire se résume t-elle au point de vue esthétique à la lutte de deux factions rivales ? Ceci engage également certaines questions de méthode.