Une relecture de l'oeuvre de Le Corbusier : ''les machines à habiter'' ont-elles encore quelque-chose à dire ?

A new reading of Le Corbusier's work : have living units still a message to offer ?

• Auteur / Autrice : Patrick Aubry
• Direction : Jean-Pierre Augustin
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Aménagement et urbanisme
• Date : Soutenance en 2003
• Etablissement(s) : Bordeaux 3

Mots clés

Mots clés contrôlés

Critique et interprétation

Le Corbusier (1887-1965)

Logement social

20e siècle

Architecture domestique

Résumé

Dans le climat productivisme industriel de l'entre-deux-guerres, Le Corbusier héritier des grands courants utopistes du XIXe siècle, entreprend de façonner un ''homme nouveau'' parl'habitat conçu selon les règles du taylorisme et bénéficiant des mêmes exigences que celles nécessaires à la réalisation des machines les plus parfaites de l'époque. Mettant en oeuvre des techniques, des matériaux et une conception de l'espace domestique qui déterminent une esthétique nouvelle, les ''Quartiers modernes Frugès'' sont un laboratoire. Aprés un XIXe et un XXe siècles qui ont vu pousser à son paroxysme toutes les possibilités de la technique, une relecture de l'oeuvre polymorphe et ambigue͏̈ de Le Corbusier devrait permettre de dire si ces machines à habiter dans l'aménagement et l'urbanisme d'aujourd'hui, ont encore quelque chose à dire.

In the industrial postivism climate of the twenties and the thirties, Le Corbusier, heir to the great utopist trends of the 19th century,sets about modelling a ''new man'' through an habitat, following the rules of Taylorism and using the same technical advancements the those needed for the manufacture of the most perfect machines of the times. Using ''standards'', techniques, materials and a concept o f domestic space that determinates a new esthetical order, the ''Quartiers Modernes Fruges'' (Q. M. F. ) are a true working laboratory. After a nineteenth and twentieth century which pushed to the limits the possibilities offered by technique, in the beginning of this new century, man is catching sight of the urgent possibility of a reasonable and respectful exploitation of his word.