Auteur / Autrice : | Caroline Patsias |
Direction : | Yves Schemeil |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 en cotutelle avec Université Laval (Québec, Canada) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ma recherche a pour objet d'étude des comités de quartier. Point de rencontre de tous les acteurs politiques locaux, habitants, élus et fonctionnaires, ils sont très révélateurs des rapports noués entre les différents acteurs de la communauté. Dans un contexte marqué par une "crise du politique et de l'engagement", il me paraît pertinent de savoir comment des acteurs dits défavorisés arrivent à se structurer politiquement pour faire entendre leurs revendications. La recherche s'inscrit par là dans une réflexion plus générale sur les mutations qui affectent l'engagement et les lieux du politique. Une telle perspective de recherche conduit à repenser l'opposition radicale entre particulier et général, privé et public posée au fondement de l'activité politique. L'expérience des comités montre la façon dont la sphère des relations sociales, collective mais ne relevant pas directement du public, peut supporter et nourrir un rapport au politique. Elle souligne les multiples dimensions de celui-ci empruntant au civil et au civique tout autant qu'au politique. La démarche s'est appuyée sur une comparaison entre deux comités de quartier : à Marseille, le comité d'intérêt de quartier (CIQ) Saint-André, et à Québec, le Comité de citoyens du quartier SaintSauveur (CCQSS)