Thèse soutenue

Etude physio-pathologique d'un modèle murin de la maladie de Charcot-Marie-Tooth type 1A

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Auteur / Autrice : Jean-Chrétien Norreel
Direction : François ClaracMichel Fontes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Provence. Section sciences

Résumé

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La maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) est la plus fréquente des neuropathies périphériques héréditaires. Sa prévalence est estimée à 1 cas pour 2500 naissances. 75 % des patients CMT sont touchés par la forme 1A, qui se transmet de manière autosomale dominante. Cette pathologie est associée à la duplication d'une région de 1,5 Mb (qui contient le gène PMP22) localisée sur le bras court du chromosome 17 (17p11. 2). Des souris transgéniques porteuses de 4 ou 7 copies surnuméraires du gène PMP22 ont été réalisées par les équipes de C. Huxley et M. Fontès (Huxley et al. , 1996). Sur ce modèle de pathologie humaine, nous avons, par l'utilisation de techniques comportementales non-invasives, cherché à valider ce modèle et à caractériser plus précisément les déficits moteurs qui apparaissaient au sein des deux lignées étudiées. Trois types d'analyses complémentaires ont été menés sur des souris âgées de 2 mois : 1/ Un protocole standardisé de tests cliniques (protocole SHIRPA) a démontré que les déficits étaient concentrés au niveau moteur et sensoriel ; 2/ La mesure de l'activité motrice spontanée a révélé que les principales composantes de l'activité motrice étaient identiques quels que soient les individus considérés et ce malgré la mise en évidence de légères modifications de la marche ; 3/ Des tests moteurs plus spécifiques (analyse des empreintes, mesure de la force d'agrippement, test de la chute, test de la barre tournante,. . . ) nous ont permis d'observer des différences motrices faibles mais cependant quantifiables en fonction du nombre de copies du transgène intégre��es par les différentes lignées. Classiquement, la CMT1A est considérée comme une pathologie démyélinisante.