La musique et la danse dans le ''cycle indien'' de Marguerite Duras
Auteur / Autrice : | Jisook Jin |
Direction : | Anne Roche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres modernes |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) |
Mots clés
Résumé
Mettant en scène l'irreprésentable et l'ineffable, la danse et la musique soutiennent l'écriture de Duras qui repose sur le sensible et l'irrationnel. L'écriture filmique et littéraire de Duras revient inlassablement pour tenter de se ressourcer dans le bal ou la musique et la danse font un corps. Nous avons inscrit le silence, le cri et la voix au même endroit que la musique avec laquelle ils forment ''l'autre langage'' à la place des mots. La danse entre aussi dans la lignée de la musique en représentant l'instant fulgurant ou le corps libère le vécu intérieur, retravaille la matière du passé. D'autre part, la danse comme ''travail du vide'' rejoint la voix qui porte sur sa propre décomposition. Cette thèse a pour but de montrer que, dans l'oeuvre durassienne, il y a autre chose à écouter que l'audible, que l'articulation des mots, autre chose à voir comme le bal inaccessible par les mots rationneles, car il se dép^loie essentiellement autour de la mémoire, l'imagination et le fantasme.