La critique du lieu aristotélicien à la Renaissance : diaphane, atopie, et colorito, ou les enjeux du visible dans la peinture vénitienne du Cinquecento
Auteur / Autrice : | Isabelle Bouvrande |
Direction : | Maurice Brock |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Tours |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Morel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'étude porte sur la peinture vénitienne du cinquecento selon une approche à la fois stylistique et contextuelle. L'analyse stylistique porte sur la facture des oeuvres : le traitement coloriste rend imprécises les limites des corps et déstabilise ainsi les ''termes '' du lieu aristotélicien ( le contenant se définit par son terme). Elle amène à s'interroger sur la nature des leiux, sur le traitement des figures, de lerus limites et sur le statut de la lumière. L'étude contextuelle porte sur la critique des notions aristotéliciennes de lieu et de diaphane[. . . ]Le but est de dégager des corrélations entre les images d'une époque donnée et la pensée philosophique et scientifique qui s'élabore à la même époque. Or les coloristes vénitiens contribuent indirectement à l'avénement du concept philosophique et scientifique d'espace (res extensa) qui ne développe pleinement qu'au XVIIe siècle, notamment chez Descartes.