Thèse soutenue

Les Canidés de l'Egypte ancienne

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Auteur / Autrice : Karine Bouvier-Closse
Direction : Jean GascouClaude Traunecker
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences historiques
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université Marc Bloch (Strasbourg ; 1971-2008). UFR des sciences historiques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'objet de ce travail est de fournir une synthèse concernant les différentes variétés de canidés de l'Egypte ancienne et la nature de leur relations avec l'homme. En premier lieu, une présentation de la famille zoologique met en évidence les spécificités morphologiques et comportementales des canidés ainsi que les parentés entre espèces. Elle est suivie d'un inventaire des différentes espèces de canidés vivant aujourd'hui en Egypte : le renard roux, le renard famélique, le fennec, le chien et le loup/chacal. L'examen des os permet d'établir la parenté entre les espèces modernes et antiques et de distinguer trois types morphologiques de chiens : un type lévrier, un type intermédiaire de constitution plus robuste et un type basset. L'examen des sources secondaires montre que des liens avaient été établis par les Egyptiens entre différentes variétés de canidés. La seconde partie du travail est consacrée aux relations entre les canidés et l'homme. Il apparaît, en premier lieu, que les canidés sauvages, ainsi que les chiens familiers et pariahs se rendent occasionnellement coupables d'agressions contre l'homme ; les canidés sauvages sont aussi responsables d'attaques contre son gibier et son cheptel. La riposte humaine est illustrée dans les scènes de chasse aux canidés sauvages. D'autre part, les canidés étaient exploités par l'homme, en tant que fournisseurs de produits (fourrure, matières corporelles employées dans la pharmacopée, peut-être viande) et auxiliaires actifs, utilisés pour la garde des hommes, des territoires et du cheptel, la chasse et peut-être la guerre. Enfin, le chien comme animal de compagnie (notamment le basset) est bien attesté dans les sources, qui montrent qu'un espace pouvait lui être réservé dans l'habitat humain et que du personnel pouvait être affecté à son entretien. Les chiens familiers pouvaient également être munis de colliers et recevoir un nom.