La mémoire ''visuo-spatiale'' : composante de la mémoire de travail ou mémoire spécifique?
Auteur / Autrice : | Sonia Lorant-Royer |
Direction : | Alain Lieury |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En dépit de beaucoup de travaux récents, cette ''mémoire'' reste mal définie et la terminologie est relativement confuse. L'objectif de notre travail sera tout d'abord d'identifier et de caractériser la capacité ainsi que la spécificité de la ''mémoire visuo-spatiale'', puis de s'intéresser à l'architecture du système. Contrairement à la conception de Baddeley (1986) qui supposait deux sous-systèmes fonctionnellement indépendants, l'un de nature visuelle et l'autre spatiale ; nous avons mis en évidence plusieurs composantes spécialisées telles que les localisations/directions, qui seraient intégrées et construites, au sein d'une mémoire visuospatiale (sans trait d'union). Afin de mieux situer cette mémoire par rapport aux différents processus mnésiques impliqués lors du traitement des informations visuospatiales, nous avons introduit les tâches secondaires après l'épreuve de mémorisation (situation d'interférence) et nous avons montré l'existence d'un processus de rafraîchissement correspondant à la mémoire de travail selon la conception de Baddeley. Puis pour des raisons méthodologiques, nous n'avons pas introduit les tâches secondaires pendant (paradigme de concurrence dans la conception des niveaux de traitement), mais avant la tâche de mémorisation (technique empruntée aux situations de ''masquage'' selon les théories perceptives). Nos données indiquent que la mémoire visuospatiale n'intervient pas lors des traitements précoces de type perceptif et concernant son rôle hypothétique lors de l'encodage et du stockage tel que le conçoit les niveaux de traitement, la question reste en suspend.