Thèse soutenue

La protection des droits de la personne face aux nouvelles technologies biomédicales : le cas du Maroc

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Auteur / Autrice : Abderrahim Kounda
Direction : François-Paul Blanc
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit public
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Perpignan

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Parmi les caractéristiques les plus importantes pouvant qualifier cette fin de siècle et de millénaire, nous pouvons citer les progrès de la Biologie et de la Médecine. Or, comme tout progrès a ses effets pervers, la plupart des pays occidentaux ont érigé des barrières juridiques pour pallier les conséquences négatives de ces progrès, et notamment celles pouvant toucher les droits de la personne. Aujourd'hui ces codes de bioéthique ne sont pas toujours en harmonie dans les différents pays, d'où l'intérêt de réfléchir à un rapprochement des différentes législations fin d'éviter de voir se développer ce qui est interdit ici, autorisé ailleurs. Si dans les pays développés se multiplient comités et lois en matière de bioéthique, qu'en est-il des pays dits en développement où toutes ces techniques de Procréation Médicalement Assistée, Génie Génétique, Greffe, Thérapie Génique. Ne sont que des mots faisant la une des médias ? Le Maroc pays en développement, Arabo-Musulman, ayant d'autres priorités de santé publique commence à se trouver confronté à tous ces problèmes de bioéthique, en face desquels il y a un vide juridique qu'il faut combler au plus vite. Certes, il faudra tenir compte des expériences tentées et réussies ici et là, sans oublier le poids et l'influence de la tradition et notamment de la religion musulmane qui est une source de droit positif marocain. La première partie de cette thèse traite des problèmes de bioéthique et des solutions qui leur ont été données dans les pays avancés. La seconde partie traite de l'état du concept de bioéthique et de ses applications au Maroc. La conclusion propose la mise en place d'un cadre bioéthique pour le Maroc.