Auteur / Autrice : | Johanne Samak |
Direction : | Jean-Louis Fanlo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie et microbiologie de l'eau |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Pau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail a pour objet de mettre au point un procédé de traitement de gaz chargés en COV hydrophobes par une suspension de charbon actif dans l'eau. Dans une première partie, la faisabilité du piégeage de COV hydrophobes dans une suspension de charbon actif dans l'eau est établie en contacteur de laboratoire. La détermination du critère de Hatta montre que le régime de la réaction d'adsorption est modérément rapide. Les contacteurs sélectionnés pour la mise en œuvre du précédé sont une colonne à plateau et une colonne à bulles. En comparant les rendements d'épuration atteints avec de l'eau et avec une suspension en colonne à plateau, à conditions opératoires identiques, un gain compris entre 1,3 et 2 est obtenu avec l'ajout de 10 gL-1 de charbon. L'écart important relevé entre les résultats avec une suspension (10 à 30%) et les rendements d'un plateau théorique (>80%) est probablement imputable à la cinétique lente de la réaction d'adsorption et aux faibles temps de séjour du gaz et turbulences dans le contacteur. En colonne à bulles, un rendement de 85% est atteint lors du lavage en système ouvert d'un gaz chargé en toluène par une suspension, soit de 4 à 7 fois supérieur au rendement obtenu avec de l'eau. Avec un débit de soutirage de la suspension de 80 L. H-1, l'efficacité est de 78% (Mca = 21g. L-1). Cependant, une étude comparative indique que si le procédé est techniquement viable, les coûts de fonctionnement sont actuellement encore trop élevés par rapport aux techniques classiques.