Thèse soutenue

Constitution et expansion de la masse endocrine pancréatique chez le rat : implication des hormones lactogéniques
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Isabelle Avril-Brintet
Direction : Bernadette Breant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Endocrinologie et interactions cellulaires
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne)
Jury : Président / Présidente : Micheline Misrahi
Examinateurs / Examinatrices : Bernadette Breant, Micheline Misrahi, Alain Ktorza, Luc Bouwens, José Timsit
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Ktorza, Luc Bouwens

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

L'objectif de ce travail était de définir le rôle des hormones lactogéniques sur la constitution et l'expansion de la masse endocrine pancréatique. La gestation a été choisie comme modèle physiologique de l'expansion de la masse endocrine sous le contrôle positif des hormones lactogéniques. Le doublement de la fraction de cellules bêta en fin de gestation, principalement localisé dans la tête du pancréas, est sous l'influence de l'augmentation des hormones lactogéniques entraînant une prolifération accrue des cellules bêta dès le 12e jour de gestation. L'altération de cette prolifération est responsable de l'incapacité des femelles ayant été mal nourries pendant leur vie périnatale à adapter leur masse endocrine à la gestation, bien que l'activité lactogénique soit, de façon surprenante, augmentée. De plus, chez ces femelles, les altérations sont exclusivement observées dans la tête du pancréas. Les fœtus issus de ces femelles présentent une réduction du nombre de cellules PDX-1 épithéliales (précurseurs pancréatiques) au stade embryonnaire E14, probablement à l'origine de la diminution des fractions de cellules bêta et alpha observée à E20. Le rôle des hormones lactogéniques sur la constitution de la masse endocrine au cours du développement a été abordé chez un modèle murin dans lequel les signaux induits par les hormones lactogéniques sont absents : les souris dont le gène du récepteur à la prolactine a été invalidé. La diminution de la masse de cellules bêta et du nombre d'îlots, au sevrage et à l'âge adulte, met en évidence l'influence des hormones lactogéniques sur le développement de la masse de cellules bêta. Les désordres structuraux sont accompagnés de troubles métaboliques, ainsi que d'un retard de l'acquisition de la taille normale des îlots. Ce travail a permis de préciser, in vivo, le rôle des hormones lactogéniques sur l'expansion de la masse de cellules bêta à l'âge adulte, lors de la gestation, ainsi que sur leur constitution au cours du développement.