Etude de la formation du silicium macroporeux de type p et application aux cellules solaires au silicium multicristallin
Auteur / Autrice : | Sandra Lust |
Direction : | Claude Lévy-Clément |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences appliquées |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le but principal de cette thèse a été d'appliquer la formation des macropores comme méthode de texturisation du silicium (Si) multicristallin pour les cellules solaires. Pour cela, nous avons d'abord étudié les conditions de formation des macropores à la surface du Si monocristallin (Si-c) de type p de résistivité 0. 2 à 2 w. Cm, qui est celle utilisée dans la fabrication industrielle des cellules solaires. Nous avons montré que les macropores ne sont formés sur ses substrats qu'en présence de HF dans des solvants organiques spécifiques. Pour obtenir plus d'informations sur le mécanisme de la dissolution, nous avons étudié l'interface pendant la dissolution du Si à l'aide de la phototension de surface et de la photoluminescence. Les mesures de photoluminescence montrent que la surface du Si est bien passivée dans le régime de formation du Si poreux. Ainsi, les espèces intermédiaires formées pendant la dissolution du Si sont plutôt de nature ionique que sous forme de liaisons pendantes. Les mesures de phototension montrent qu'au potentiel de repos et sous polarisation anodique, le Si est en régime d'appauvrissement. Nous avons appliqué les conditions optimisées de formation du Si macroporeux au Si multicristallin (Si-mc). Les surface ainsi obtenues possèdent une réflectivité effective très basse (~ 10%). Des cellules solaires à base de Si-mc Polix texturisé macroporeux ont été fabriquées avec le processus industriel standard de Photowatt. Elles présentent une augmentation du rendement de conversion solaire (13. 3% à comparer au 12. 5% de rendement moyen des cellules de références polies). Le rendement quantique interne de la cellule texturisée macroporeuse est meilleur aux grandes longueurs d'ondes que celui de la cellule référence, probablement à cause d'un effet de piégeage de la lumière.