L'installation des Grecs pontiques de l'ex-URSS en Thrace et à Athènes : voyage et enracinement

The migration of the Soviet Union Pontic Greeks in Trace and in Athens, journey and settlement

• Auteur / Autrice : Marie Lavrentiadou
• Direction : Guy Burgel
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Géographie
• Date : Soutenance en 2002
• Etablissement(s) : Paris 10

Mots clés

Mots clés contrôlés

Émigration et immigration -- Politique publique

Rapatriement

Grèce

Migration de retour

Résumé

L'histoire migratoire des Grecs pontiques de l'ex-URSS vue à travers les événements politiques et socio-économiques du XIXe siècle explique leur présence et leur dissémination dans ce pays-là. Les motifs et les causes de leurs migrations antérieures tissent le maillage de leur identité migratoire et l'histoire de la diaspora. Le processus de migration dans les ex-républiques soviétiques, définit aussi les enjeux et les contraintes de la décision de partir. Les Grecs pontiques de l'ex-URSS arrivent en Grèce massivement après 1985. . . Leur rapatriement présente des enjeux importants pour la société grecque. Les problèmes d'intégration dans le marché d'emploi, dans le système d'enseignement, dans la vie sociale se révèlent à travers les attitudes et les comportements de la société d'accueil et des immigrés.

In this thesis, I investigate the complex and contradictory dimensions of the settlement of the Greek diaspora originating from the Soviet Union in Greece since 1985. This analysis learns from this group's historical journey during the last two centuries. The historical departure of analysis leads to an analysis of the two models of this group's settlement in Greece. On one hand, a state strategy of controlled settlement in Trace took place, with important demeographic and socio-cultural consequences for this peripheral geographical region. On the other hand , a voluntary settlement of this group in the broader capital territory of Athens led to the development of novel forms of residential and peripheral urban spaces. . .