L'acte de croire : l'anthropologie du croire et le croire chrétien
Auteur / Autrice : | Patrick Royannais |
Direction : | Michel Meslin, Claude Geffré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire des religions et anthropologie religieuse |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Institut catholique de Paris. Faculté de théologie et de sciences religieuses. Cycle des études du doctorat |
Résumé
Avec la fin des certitudes, liées à la modernité, que devient l'acte de croire ? L'œuvre de P. Ricœur, philosophie pour l'âge herméneutique de la raison, et l'anthropologie du croire de M. De Certeau dégagent le croire de son opposition au savoir, comme sa variante faible, et le comprennent comme un existential, manière d'être de l'homme comme pratique de la différence. Alors, la théologie est déjà pratique de la foi chrétienne. Ensuite, parce que l'on n'est pas moins homme à ne pas croire au Dieu de Jésus-Christ et que, cependant, la foi livre authentiquement l'homme à lui-même, le croire relève de l'excès. Enfin, la spécificité du croire chrétien n'est pas d'abord et uniquement à chercher dans le contenu d'une confession de foi, mais dans l'acte même de croire : il est reconnaissance du Dieu et au Dieu qui se donne à connaître dans la réponse au don qu'il fait. Croire, pour le chrétien, c'est interpréter sa vie avec et pour les autres comme le lieu où Dieu pourvoit.