Métaphysiques : réflexion de l'autrement d'une nécessité philosophique : thèse...
Auteur / Autrice : | Jean-Paul Lippi |
Direction : | Jean-François Mattéi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Résumé
La thèse se donne pour objectif de conduire une réflexion sur l'essence de la métaphysique, en même temps qu'elle se propose d'être une contribution au débat sur la légitimité philosophique de celle-ci. Elle repose sur le postulat selon lequel la métaphysique, loin d'être aujourd'hui ''dépassée'' par les progrès de la pensée, comme le voudrait par exemple le positivisme logique, constitue au contraire une nécessité pour la philosophie, discipline dont elle représente le destin. Sur cette base, le raisonnement oppose aux conceptions aristotéliciennes, lesquelles se voient ramenées à la seule ontologie et apparaissent de ce fait insuffisantes, le point de vue dit de ''la métaphysique intégrale'', dans la filiation des oeuvres de l'Ecole de la Tradition, d'inspiration guénonienne, et dans le sillage de la réflexion de Georges Vallin ; s'appuyant sur une conception moniste et hyperontologique et réhabilitant, contre Kant, l'Intuition Intellectuelle en tant qu'instrument de la connaissance nouménale, il insiste sur l'inséparabilité de la spéculation et de l'opérativité, la seconde devant obligatoirement dépasser la première afin de parvenir à la Réalisation. Cette prise de position explique le recours aux concepts de ''gnose'' et d'''ésotérisme''. Dans un second temps sont abordées des ''perspectives anthropo-métaphysiques'' visant à montrer l'insuffisance des sciences humaines dans leur projet de connaissance de l'Humanité par elle-même puis à préciser la place de l'Homme dans le Monde, une importance toute particulière étant donnée à l'éthique en tant qu'''anthroponomie transcendantale'', c'est-à-dire ensemble de règles de comportement placées sous la dépendance de la métaphysique.