Pathologie moléculaire des déficits secondaires isolés en glucocorticoïdes chez l'homme : étude de deux gènes candidats : POMC et récepteur de la CRH
Auteur / Autrice : | Elsa Ben Simon |
Direction : | Jacques-Yuan Li |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Endocrinologie, Biologie Moléculaire et Génétique |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Résumé
La 4e de couverture indique : ''Quatre cas de déficit secondaire isolé en glucocorticoi͏̈des sans déficit combiné en a-MSH ou en PC-1 ont été étudiés. Le cortisol et l'ACTH plasmatiques bas, non stimulables par la CRH, signent un déficit au niveau des cellules corticotropes. Des mutations, d'un facteur de transcription corticotrope-spécifique, Tpit, découvertes par une autre équipe, n'expliquent pas tous les cas. Indépendamment, nous avons formulé deux hypothèses de travail pour deux gènes candidats : (i) une mutation du gène POMC, bloquant la synthèse d'ACTH bioactive mais préservant celle d'a-MSH ; (ii) une mutation inactivatrice du gène CRH-R1 (14 exons), ou un épissage générant un récepteur défectif. L'antéhypophyse n'étant pas un tissu accessible à l'investigation clinique, les lymphocytes ont été utilisés comme source d'ADN génomique pour le séquençage des 2 gènes et de transcrit illégitime du CRH-R1. Chez le sujet sain, le transcrit illégitime du CRH-R1 des lymphocytes est identique au transcrit antéhypophysaire fonctionnel. Chez les cas 1 et 2, nous n'avons détecté aucune mutation des gènes POMC et CRH-R1, confirmant l'implication de Tpit dans ces cas. Chez le cas 3, l'étude du gène POMC est à compléter mais aucune mutation de CRH-R1 et Tpit n'a été trouvée. Chez le cas 4, les gènes POMC et TPIT sont indemnes mais des polymorphismes du gène CRH-R1, non décrits à ce jour, a suscité d'autres approches. Les haplotypes dans la famille sont compatibles avec l'existence d'une délétion du gène CRH-R1 chez le cas 4, qui sera confirmée ou non par l'utilisation de marqueurs microsatellites intragéniques auxiliaires. Notre étude de cette pathologie et les résultats publiés permettent de définir une hiérarchie de l'étude des 3 gènes candidats -Tpit, CRH-R1 et POMC- et des approches -implication d'un des candidats par génotypage, séquençage de sa partie codante à partir d'ADN génomique, étude du transcrit illégitime pour mettre en évidence d'éventuels variants d'épissage. ''