Les effets pervers du sexe sur l'évolution des génomes
Auteur / Autrice : | Gabriel Marais |
Direction : | Laurent Duret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences. Génomique, bioinformatique, génétique des populations, évolution moléculaire |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Laurent Duret |
Mots clés
Résumé
Le sexe, et plus particulièrement une de ses étapes clefs : le recombinaison, est vue par les évolutionnistes comme un moyen de brasser les génomes qui favorise l'action de la sélection naturelle. Cependant, des arguments expérimentaux et théoriques indiquent que la recombinaison peut également avoir des effets neutres (=non sélectifs) sur l'évolution des génomes. Dans cette thèse, en se focalisant sur les génomes complets de la drosophile et du nématode, nous démontrons l'importance de ces effets insoupçonnés sur l'usage des codons, la densité en éléments transposables et la taille des introns dont les variations avec le taux de recombinaison avaient été interprétées jusqu'à maintenant uniquement en des termes sélectifs. Finalement, nous suggérons que la recombinaison a des effets plus complexes que précédemment envisagés sur l'évolution des génomes qui doivent être pris en compte pour comprendre la signification évolutive du sexe.