Auteur / Autrice : | Pierre-Henry Frangne |
Direction : | Catherine Kintzler |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse est une interprétation philosophique du symbolisme français de la fin du XIXe siècle. A la question "Qu'est-ce qui fait l'unité de ce mouvement artistique?", elle répond : non une théorie unifiée du symbole, mais une théorie de la négation. Cette dernière apparaît sous une triple forme : comme opération logique d'abstraction et de purification ; comme sentiment existentiel malheureux ; comme principe métaphysique (Néant, Rien, Mort). Ces trois figures engendrent la négation comme valeur et comme exigence : celle d'abolir et de manifester l'art et le réel au sein d'une inconsistance fondamentale. Utilisant trois modèles philosophiques principaux (Platon, Schopenhauer, Hegel) afin d'élaborer sa métaphysique et son ontologie négatives, le symbolisme produit différents rouages du philosophique et de l'artistique : au philosophème d'un néoplatonisme surplombant et d'un schopenhauerianisme nourrissant, succède une réelle philosohie symboliste au travail chez Mallarmé