Etude par émission acoustique associée aux méthodes électrochimiques de la corrosion et de la protection de l'alliage cuivre-zinc (60/40) en milieux neutre et alcalin
Auteur / Autrice : | Badr Assouli |
Direction : | Hassane Idrissi Chbihi Hamzaoui, Abdellah Srhiri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des matériaux |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA en cotutelle avec Université Ibn Tofail. Faculté des sciences de Kénitra |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LPCI - Laboratoire de Physico-Chimie Industrielle (Lyon, INSA1977-2007) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le cuivre et ses alliages connaissent de nombreuses applications industrielles et plus particulièrement les alliages cuivre-zinc utilisés dans les industries chimiques, les centrales thermiques et nucléaires. Compte tenu des conditions d'emploi de ces alliages et des risques de rupture de leurs structures, le contrôle et la surveillance de ces structures, nous ont apparu nécessaires. Pour ces raisons, l'utilisation de l'émission acoustique comme méthode d'étude et de contrôle s'est avérée d'un grand intérêt. En effet, elle est capable de localiser et de caractériser différents types d'endommagements des installations sur sites industriels, L'objectif de ce travail est d'étudier et de caractériser, par des méthodes électrochimiques associées à l'émission acoustique, la corrosion et la protection de l'alliage cuivre-zinc (60/40) de structure métallographique α, β’. Les mesures électrochimiques, en milieu neutre chloruré et alcalin ont permis, d'étudier le comportement à la corrosion du cuivre-zinc et de montrer que la corrosion de cet alliage, dans les milieux utilisés, est régie par un mécanise diffusionnel. Les observations aux microscopes optique et électronique à balayage ainsi que les analyses EDX, ont confirmé que cette corrosion est liée principalement à la dissolution sélective de la phase β’. L'émission acoustique a montré, lors de cette corrosion, la présence de deux sources émissives dont l'origine a été attribuée à la relaxation des micro et des macro-contraintes résiduelles de la phase α. Ces contraintes ont été caractérisées par diffraction des rayons-X et les salves émises lors de la relaxation de ces contraintes, ont été discriminées par leurs fréquences caractéristiques et, par le barycentre de leur densité spectrale. La protection de cet alliage a été réalisée par 2- mercaptobenzimidazole (MBI). Ce dernier a été testé, à la fois en tant qu'inhibiteur ajouté directement dans le milieu corrosif (MBI) et/ou comme film polymère déposé préalablement par voie électrochimique (p-MBI). Le MBI montre une très bonne efficacité d'inhibition en milieu alcalin chloruré. Il s'agit d'un inhibiteur d'interphase. Quant au p-MBI, il s'avère aussi efficace en milieu neutre chloruré et présente, en plus, un caractère non polluant pour l'environnement. L'utilisation de l'EA là encore a permis de vérifier et de comparer le pouvoir protecteur du MBI et du p-MBI.