Thèse soutenue

IRM fonctionnelle du traitement visuel associatif : processus d'identification des visages familiers et transformations visuo-motrices

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Auteur / Autrice : Stéphane Simon
Direction : Christoph Segebarth
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Université Joseph Fourier (Grenoble, Isère, France ; 1971-2015)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Divers systèmes de traitement organisés de façon hiérarchique sont à la base de la fonction associative. Les expériences décrites intéressent l'organisation fonctionnelle du traitement visuel associatif, à travers deux exemples. La technique d'exploration fonctionnelle mise en œuvre, l'IRM fonctionnelle, permet de corréler de faibles variations locales de débit sanguin cérébral à l'exécution d'une tâche précise. Ainsi il devient possible de localiser certaines fonctions cérébrales, sous couvert d'hypothèses spécifiques. Dans le chapitre I, un intérêt majeur est donné à la signification du signal IRMf. Le chapitre II relate des expériences ayant pour objectif l'étude du processus d'identification des visages familiers. Le premier objectif était d'identifier les corrélats du traitement de la familiarité des visages à partir de visages célèbres ou des noms correspondants. Le second était de déterminer les corrélats de l'accès à l'identité des individus. La nature des tâches effectuées par les sujets était manipulée selon qu'elles nécessitent un jugement de familiarité ou la recherche d'informations sémantiques, ou que l'accès à la familiarité s'effectue de manière implicite. Cette étude a révélé l'existence d'un vaste réseau neuronal de traitement de la familiarité des visages incluant les cortex occipito-temporal et préfrontal. Il apparaît que la participation de ces régions varie selon les paramètres à l'étude. Le chapitre III est consacré à l'étude des corrélats neuronaux qui correspondent respectivement à l'attention/mémoire de travail visuo-spatiales et à l'intention motrice visuellement guidée. Cette expérience s'appuie sur un paradigme dérivé d'études électrophysiologiques réalisées chez le macaque. Elle montre qu'une distinction anatomique peut être mise en évidence dans le cortex prémoteur selon son implication dans l'un ou l'autre des domaines fonctionnels à l'étude, confirmant ainsi les données neurophysiologiques du singe.