Détection de la pollution mercurielle dans les sols et sédiments d'oued et relation avec la microflore fongique ''in-situ'' dans la région d'Azzaba (N. E. Algérie)
Auteur / Autrice : | Mohamed Kahoul |
Direction : | Jean-Louis Benoit-Guyod |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Méthodes de recherche sur l'environnement et la santé |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) |
Mots clés
Résumé
La région d'Azzaba (N. E. Algérie) est caractérisée par l'implantation d'un complexe mercuriel qui a tendance à porter préjudice aux différentes composantes de l'environnement (air, eau, sol, faune et flore), ce qui nous a conduit à mener le travail de recherche portant sur la relation entre les micromycètes du sol et des sédiments et la pollution mercurielle d'origine industrielle. Cette étude a permis d'apprécier les variations spatiales de cette microflore fongique en fonction des caractéristiques physico-chimiques du substrat (la matière organique n'intervient pas dans le processus de rétention du mercure par le sol contrairement au pH), de la concentration de mercure et de la température d'incubation où nous avons relevé un maximum d'espèces identifiées à 22ʿC. Un nombre d'espèces similaires a été isolé aussi bien du sol que des sédiments. Les genres dominants relevés sont : Aspergillus, Fusarium, Penicillium et Trichoderma. Il ressort qu 'une espèce euryoece Neosartorya fischeri est omniprésente au niveau de tous les sites étudiés, que sept souches de micromycètes peuvent être considérées comme résistantes aux fortes teneurs de mercure : Acremonium sp. , Fusarium solani, Neosartorya fischeri, Paecilomyces varioti, Phialophora malarum, Phoma sp. , Trichoderma harzianum, et d'une manière générale il est admis que la résistance des micro-organismes aux métaux lourds est due à des mécanismes génétiques (Silver, 1981 ; Silver, 1984 et Chakrabarty, 1986).