Expression de pseudoparticules virales (VLP) d'un virus Norwalk-like du génogroupe II dans les système baculovirus : étude de séroprévalence chez l'homme : étude de la réponse immune induite chez la souris
Auteur / Autrice : | Béatrice Jamot |
Direction : | Évelyne Kohli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Des pseudoparticules virales (VLP) de la souche Dijon 171/96, souche Grimsby-like appartenant au génogroupe II des virus Norwalk-like (génotype Lordsdale) ont été produites dans le système baculovirus -cellules d'insectes après clonage et expression du gène de la capside virale. Ces VLP ont été utilisées d'une part, pour une étude de séroprévalence dans une cohorte dijonnaise incluant tous les groupes d'âge et, d'autre part, pour des essais d'immunisation par vois muqueuse chez la souris BALB/c. L'étude de séroprévalence a montré que 74,1% des personnes testées possédaient des anticorps anti-virus DIjon 171/96, l'acquisition se faisant progressivement dans l'enfance après la disparition des anticorps maternels. Les essais d'immunisation chez la souris ont montré que les VLP étaient immunogènes lorsqu'elles étaient administrées seules par voie intranasale. La réponse humorale est caractérisée par des titres élevés d'IgA et d'IgG (IgG1 et IgG2a) au niveau sérique et par la présence d'IgA au niveau fécal après deux administrations. La coadministration des VLP avec mutant non toxique de cette dernière (LT(R192G)) permet d'obtenir des titres plus élevés d'anticorps. Dans ces conditions, la voie orale est également efficace, neanmoins, les titres d'anticorps obtenus sont inférieurs à ceux observés après immunisation par voie intranasale. La réponse cellulaire a également été étudiée après immunisation en présence d'adjuvant muqueux LT ou LT(R192G) par voie intranasale et orale. Dans les deux cas, une production de cytokines correspondant à un profil de type Th1/ Th2 (Il2, IFN-γ et IL-5) a été observée dans les ganglions cervicáux, les ganglions mésentériques et les plaques de Peyer après restimulation in vitro. Ces résultats montrent qu'une réponse peut être obtenue au niveau intestinal après immunisation intranasale. Au total, ces résultats confirment les résultats d'immunogénécité obtenus chez la souris avec des VLP du génogroupe I et apportent, de plus, des informations sur la réponse cellulaire. Enfin, ces résultats mettent en évidence l'absence de différence importante, tant pour la réponse humorale que cellulaire entre la LT et son mutant non toxique, la LT (R192G).