La condition juridique des femmes au travail en France au XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Sylvie Thomas-Buchet |
Direction : | Philippe Jobert, Françoise Fortunet de Loisy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit. Histoire du droit |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Nicole Dockès-Lallement, Catherine Omnès, Gilles Trimaille |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Au XIXe siècle la grande majorité des femmes exercent pour leur compte des petits métiers ou aident leur mari aux champs ou à la boutique vivant sous l'emprise du Code Civil issu de l'Ancien Régime. Vers 1850 apparaissent les concentrations d'ouvrières. A l'assujetissement au mari s'ajoute alors la loi de l'employeur que le droit en vigueur ne peut contrer. La législation sociale apparue fin du siècle est inapplicable aux épouses de paysans, d'artisans, et à celles que nourrit leur petite industrie. Le XIXe siècle est une période de progrès social mais pour les ouvrières et employées des secteurs nouveaux. A l'aube du XXIe siècle la française vient juste d'acquérir sa liberté civile par rapport à son mari et il y a toujours des travailleuses indépendantes que la loi ne peut pas concerner. Les autres sont soumises à des textes multiples dans une société bloquée. C'est souvent encore la loi de l'employeur, public ou privé qui sévit dans la réalité quotidienne du travail féminin.