Recherche de sources gamma par une méthode de maximum de vraisemblance : application aux AGN et aux sources galactiques suivis par le téléescope CAT
Auteur / Autrice : | Bruno Khélifi |
Direction : | Pierre Espigat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Constituants élémentaires |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Caen |
Mots clés
Résumé
L'actuelle génération de détecteurs de rayons γ au TeV a permis d'étudier les sources les plus brillantes (Noyaux Actifs de Galaxies et restes de supernova). Afin de détecter des objets moins lumineux, nous proposons des techniques d'observation et d'analyse améliorant la sensibilité des détecteurs que nous avons appliqués sur le détecteur CAT (Cerenkov Array at Themis). Le développement d'un maximum de vraisemblance a permis de doubler notre sensibilité sur la nébuleuse du Crabe près du transit. Cet outil permet désormais de rechercher des sources de position inconnue sans perte de sensibilité (aux effets instrumentaux près) et de tester des hypothèses sur la forme des extensions spatiales des émissions. Grâce à ces techniques, nous avons détecté de faibles et rapides variations de flux de Mkn 421, découvert deux nouveaux blazars 1ES 1959+65 et 1ES 1426+42. 8 qui est de faible luminosité et nous avons identifié deux blazars susceptibles d'émettre au TeV. La comparaison des spectres en énergie des blazars de même redshrift (Mkn 421 et Mkn 501) permet de nous affranchir de l'absorption des γ par l'infrarouge intergalactique (IIR) : Mkn 421 semble posséder un spectre avant asorption distinct d'une loi de puissance sur au moins une nuit. La dérivation d'informations plus précises sur les blazars dépendra des futures connaissances sur l'IRR et des observations simultanées multi-longueurs d'onde. Ayant observé des restes de supernova contenant des plérions (IC 443, CTA 1 et CTB 80), nous avons recherché en vain une émission provenant des plérions et de l'interaction de ces restes avec des nuages moléculaires grâce au maximum de vraisemblance. Les valeurs supérieures extraites sur les plérions ont été comparées avec des modèles d'émission électromagnétique d'un spectre d'électrons accélérés. Ces comparaison nous ont amené à nous interroger sur les hypothèses faites dans ces modèles et sur la pertinence des plérions choisis.