Auteur / Autrice : | Elise Henu |
Direction : | Daniel Pinson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement de l'espace, urbanisme |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En quelle mesure une opération de requalification implique-t-elle des transactions de la part des habitants et/ou usagers concernés ? Au travers de deux études de cas (la résorption d'un bidonville, et les opérations successives de réhabilitation/rénovation d'une cité d'habitat social, du 15e arrondissement marseillais), cette recherche propose une analyse des relations entre " institutions " et habitants, dans leurs différentes configurations, tout au long de processus complexes. Sont abordés les logiques et enjeux des opérations de requalification urbaine, confrontées à des espaces " en crise " et déqualifiés, qui ont développé des fonctionnements "autonomes", de type villageois. L'" épaisseur " de ces territoires est souvent difficilement appréhendée, voire méconnue. Elle est d'autant plus complexe qu'elle se double d'une originelle et profonde dépendance à " l'institutionnel ". L'histoire des transactions entre " aménageurs et aménagés " emprunte donc autant à la " rencontre " de deux " mondes " aux logiques différentes – voire opposées –, qu'à une " vieille histoire " relationnelle, constituant une différence marquée entre le bidonville autoconstruit et la cité d'habitat social. Les processus transactionnels se définissent ainsi dans un ensemble " d'agoras " aux dimensions fluctuantes, où des groupes différenciés d'agents-acteurs prennent place, selon des règles labiles, à l'aune de leurs opportunités et investissements respectifs dans les opérations de requalification urbaine