Réponses de la communauté phytoplanctonique et de la population de la Diatomophycée, Asterionella formosa Hassal, à la variabilité physique, chimique, biotique de l'environnement à l'échelle d'un complexe hydraulique composé de 9 retenues artificielles en région méditerranéenne (Sud-Est de la France)
Auteur / Autrice : | Céline Bertrand |
Direction : | Arlette Cazaubon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Écologie, hydrobiologie, algologie |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Résumé
La Durance et le Verdon, rivières du Sud-Est de la France, ont subi d'importants aménagements destinés à la production énergétique et la gestion de la ressource en eau (irrigation, eau potable). Les retenues ainsi édifiées sont soumises à différentes modalités de gestion hydraulique. Les réponses du compartiment phytoplanctonique à la variabilité physique et chimique de l'environnement ont été envisagées à l'échelle d'une série de retenues du complexe Durance-Verdon. Les effets de la perturbation anthropique ont été testés, en regard avec le concept de ''l'Intermediate Disturbance Hypothesis'', à deux niveaux d'organisation, le peuplement phytoplanctonique (richesse taxinomique) et la population d'une Diatomée, Asterionella formosa (richesse architecturale). Cette algue constitue une nuisance pour les gestionnaires, en affectant l'efficacité des systèmes de potabilisation de l'eau de la Société des Eaux de Marseille. Une étude expérimentale a permis de déterminer l'influence des modifications densitaire et architecturale d'A. Formosa dans la perte d'efficacité du traitement de floculation.