L'établissement des succursales du Conservatoire de musique de Paris de la restauration à la Monarchie de juillet : un exemple de décentralisation artistique
Auteur / Autrice : | Emmanuel Hondré |
Direction : | Michelle Biget, Jean-Jacques Eigeldinger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance en 2002 |
Etablissement(s) : | Tours |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Après la dissolution des maîtrises religieuses en 1792, la mise en place des institutions françaises chargées de l'enseignement musical s'est opérée par étapes, d'abord avec la fondation du Conservatoire national de Paris en 1795, puis avec l'érection au rang de ''succursales du Conservatoire'' de quatre écoles de provinces censées envoyer à l'institution centrale leurs meilleurs éleves. Mais, au delà de cette structure centralisée apparaissent plusieurs phénomènes qui, à la lumière de l'analyse détaillée des sources des archives nationales, départementales et municipales[. . . ] permettent d'affirmer que la centralisation n'a en fait été qu'apparente et qu'une décentralisation, sans pour autant être perçue comme une revendication politique claire et définie, s'est appuyée sur un certain désengagement financier de l'état [. . . ].