Mini-profileur de vent V. H. F. Opérationnel : validation instrumentale déconvolution des données
Auteur / Autrice : | Jean-Pierre Candusso |
Direction : | Michel Crochet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie électrique, électronique, photonique et systèmes |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Toulon |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Sondages Electromagnétiques de l'Environnement Terrestre (Toulon ; 2000-2011) |
Autre partenaire : Université du Sud Toulon-Var. UFR de Sciences et Techniques |
Mots clés
Résumé
Développés depuis plusieurs décennies, les radars profileurs de vent sont des instruments opérationnels d'observation de 1'atmosphère, tout en continuant à relever du domaine de la Recherche. Ils trouvent en effet leur emploi dans des applications concrètes {météorologie, pollution, sécurité, etc) mais continuent d'être les objets de la recherche instrumentale et méthodologique (interferométries fréquentielle et temporelle, etc) et les instruments d'étude de la physique du milieu atmosphérique (circulation, turbulence, etc]. L'utilisation de deux gammes de fréquences différentes autour d'une technique radar identique scinde la famille des profileurs de vent en deux groupes aux investigations complémentaires: les grands radars VHP (30-300 MHz) sont classiquement destinés aux sondages à moyenne et haute altitude, tandis que les petits profileurs UHF (0. 3-3 GHz) effectuent l'essentiel de leurs mesures dans la couche limite atmosphérique. Nous présentons dans cette thèse un radar VHP au nombre d'antennes réduit, le ''mini-radar'', qui concilie les avantages d'une faible surface d'antennes permettant le sondage aux basses altitudes, et de l'utilisation de la gamine VHP rendant le système peu sensible aux précipitations, oiseaux, insectes, qui sont autant d'échos indésirables aux fréquences UHF. La contre-partie de l'utilisation d'un petit nombre d'antennes est l'élargissement du faisceau, provoquant en tir oblique un recouvrement des zones explorées qui peut entraîner des erreurs lors de l'estimation de la vitesse du vent par la méthode classique des ''moments''. Après la validation instrumentale du mini-radar par une étude statistique comparative entre ses mesures ''brutes'' et celles d'un grand radar VHP, et par une campagne en mode opérationnel en Antarctique, nous proposons une étude du phénomène de recouvrement qui aboutit à la mise au point d'une nouvelle méthode spectrale permettant de corriger les mesures du mini-radar qui nécessitent une opération de ''déconvolution''.