Création, récréation, recréation : figures du grotesque littéraire
Auteur / Autrice : | Milena Burkart |
Direction : | Olivier H. Bonnerot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française, générale et comparée |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Strasbourg 2 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Marc Bloch (Strasbourg ; 1971-2008). Faculté des lettres modernes |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le terme grotesque est né au début du seizième siècle pour désigner une forme d'art ornemental spécifique à la Renaissance italienne ; mais il acquiert vite une vie autonome et devient une notion esthétique qui traverse les siècles et les frontières de l'art pictural. Au cours de ces extensions, le grotesque perd ses contours et devient une notion hétéroclite, en peinture comme en littérature. Cette étude propose non pas une redéfinition du grotesque, mais une comparaison de figures littéraires grotesques qui met à jour les similitudes avec les origines picturales de la notion. A travers des oeuvres littéraires du dix-neuvième et du vingtième siècle, les deux apogées du grotesque après la Renaissance- on découvre un langage imagé qui procède à la dislocation et à la recomposition des corps, qui est à la fois recréation des données naturelles et récréation ludique de l'artiste. . .