Thèse soutenue

La coordination et la subordination à l'épreuve des opérations énonciatives : le cas du connecteur "for"

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Auteur / Autrice : Michaël Vallée
Direction : Jean Chuquet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique anglaise
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Poitiers
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Formes et représentations en littérature et linguistique (Poitiers)
autre partenaire : Université de Poitiers. UFR Langues et Littératures (1970-....)

Mots clés

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Résumé

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Les définitions actuelles se révèlent trop étroites et trop étanches pour embrasser les phénomènes dits de "coordination" et de "subordination". Elles ne peuvent pas rendre compte de certains connecteurs avec précision comme "for". Certains affirment qu'il appartient aux conjonctions de "coordination" alors que d'autres pensent qu'il doit être rangé parmi les conjonctions de "subordination". Nous avons montré qu'il est possible d'unifier les deux phénomènes à partir d'un schéma général de la connexion qui permet d'obtenir, en fonction de certains critères, une relation soit de "coordination" soit de "subordination". Cette nouvelle perspective nous a conduit à définir un continuum entre ces deux phénomènes ainsi que trois critères précis applicables sur l'élément précédant le connecteur et celui qui le suit afin de déterminer les caractéristiques propres à chaque relation et la place des marqueurs sur le continuum. Ce dernier a été défini en deux zones théoriques à l'aide d'une nouvelle terminologie : celle des marqueurs de continuité énonciative (anciennement "coordonants") et celle des marqueurs de discontinuité énonciative (anciennement "subordonnants"). Cette démarche nous a donc permis d'analyser un marqueur comme "for" considéré comme problématique. Afin d'offrir une analyse approfondie du connecteur, nous avons prolongé les études déjà menées à ce sujet et nous avons ensuite testé nos trois critères. Nous avons conclu que "for" se trouve vers la fin de la partie du continuum réservée aux marqueurs de continuité. Cette approche nous a également permis de montrer que "for" et "because" se trouvent à des endroits différents sur le continuum et de ce fait possèdent des propriétés différentes.