Recherche des déterminants de la spécifité parasitaire dans le modèle Lamellodiscus (Diplectanidae, Monogenea)-Sparidae (Teleostei) en Méditerranée
Auteur / Autrice : | Yves Desdevises |
Direction : | Serge Morand, Pierre Legendre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie. Parasitologie et écologie parasitaire |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objectif de cette thèse était de mieux comprendre ce qui contrôle la spécifité parasitaire dan sle système hôte-parasite constitué par les poissons de la famille Sparidae et leurs monogènes (Plathelminthes ectoparasites) spécifiques du genre Lamellodiscus. Il s'agissait de comprendre les causes amenant une espèce parasite à utiliser une seule ou plusieurs espèces hôtes. L'hypothèse d'une augmentation de la diversité taxonomique avec la spécifité a également été testée. La coévolution hôte-parasite a été étudiée afin de déterminer si le profil d'association hôte-parasite est contrôlé par des interactions coévolutives. Des phylogénies ont été élaborées pour les hôtes et les parasites à partir de données moléculaires obtenues par séquençage d'ADN. Cette analyse a permis de reconsidérer le statut taxonomique de plusieurs spèces de monogènes. Une méthode de étude de la coévolution, ParaFit, a été mise au point pendant la thèse. Ce système ne semble pratiquement pas être soumis à des phenomènes de cospéciation. Aucun lien entre la diversifictaion taxonomique et la spécifité n'a puêtre mis en évidence chez les Lamellodiscus et la famille qui le contien, les Diplectanidae. Un te lien a été mis en évidence au niveau des groupes principaux de parasites. Les déterminants écologiques et phylogénétiques de la spécifité ont ensuite été recherchés à l'aide d'analyses statistiques multivariables. Les variables considérées étaient des caracteristiques des hôtes considérés comme des determinants écologiques potentiels de la spécifité. La phylogénie des parasites a été prsie en compte dans ces analyse à l'aide de méthodes comparatives. La spécifité apparaît être fortement contrainte par la phylogénie, ce qui suggère l'existence de déterminants génétiquement transmissibles. Les analyse révèlent également que les parsites spécialistesont tendance à utiliser les hôtes les plus grands. Cela est interprété comme une spécialisation sur une ressource prédictible.