Thèse soutenue

Neuropathies héréditaires par anomalie de la transthyrétine et des protéines myéliniques PMP22, P0 et de l'Egr2 : épidémiologie génétique et corrélations phénotype-génotype
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Auteur / Autrice : Violaine Planté-Bordeneuve
Direction : Gérard Said
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Signalisations cellulaires, endocrinologie, reproduction
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne)
Jury : Président / Présidente : Françoise Clerget-Darpoux
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Clerget-Darpoux, Odile Boespflug-Tanguy, Bertrand Fontaine, Preter De Jonghe
Rapporteurs / Rapporteuses : Odile Boespflug-Tanguy, Bertrand Fontaine

Résumé

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Ce travail a étudié l'épidémiologie génétique de 61 familles françaises de neuropathies amyloides héréditaires (NAH), liées à la transthyrétine (TTR) et les corrélations phénotype­génotype de neuropathies sensitive-motrices démyélinisantes dominantes (formes de «Roussy-Lévy») et récessives dites de «Dejerine-Sottas» (DSS). Les familles de NAH réparties sur tout le territoire, incluent 12 mutations pathogènes hétérozygotes du gène de la TTR, dont Val30Met et Ser77Tyr (61% des familles) et 6 nouvelles substitutions (22% des familles). L'étude haplotypique montre la récurrence de Val30Met,Ser77Phe, lle107Val. L'affection, sporadique dans 60% des cas, débute en moyenne à 55. 1 ans (16-80 ans) sans différence selon le sexe; 49% des patients ont les premiers signes après 60 ans. La NAH évolue en moyenne sur 8. 8±4. 1 ans et la survie est e 95%, 36% et 10% après 5, 10 et 16 ans d'évolution. La pénétrance faible (23. 2%) jusqu'à 50 ans, reste incomplète (65. 2%) à 80 ans. Aucune anomalie du promoteur, ni polymorphisme Val119Met n'explique l'âge de début tardif. L'étude moléculaire de la famille, décrite par Roussy et Lévy (1926), et différenciées des neuropathies de Charcot-Marie-Tooth montre une mutation hétérozygote Asn131Lys de P0. Ainsi, ce phénotype remarquable par une ataxie proprioceptive, un tremblement postural, la quasi-absence de «bulbes d'oignons» et l'aspect hyperplasique de la myéline appartient au sous groupe des CMT1B. L'analyse clinique, morphologique et moléculaire de 15 patients DSS montre des anomalies le P0 ou PMP22 chez 4 d'entre eux et l'absence d'anomalie de Egr2. Un patient a une substitution homozygote Arg157Trp du domaine intracellulaire de PMP22 de transmission écessive. Trois autres patients ont une mutation hétérozygote double (délétion Val42, Ala221Thr) de P0, une substitution «de nova» Ser72Leu de PMP22 et une duplication hétérozygote 17p11. 2-12. Le diagnostic de neuropathie récessive à myéline plissée ou CMT48 (2 cas) et celui de neuropathie acquise inflammatoire (5 cas) est retenu sur les données de la biopsie de nerf.