Relations entre la membrane et le cytosquelette lors de la formation de la synapse immunologique et l'activation des lymphocytes T
Auteur / Autrice : | Anne Roumier |
Direction : | Andrés Alcover |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les lymphocytes T jouent un rôle central dans la défense immunitaire grâce à leur capacité à identifier des molécules étrangères (antigènes), qu'ils reconnaissent sous forme de peptides présentés à la surface de cellules présentatrices d'antigène (CPA). L'activation d'un lymphocyte T suppose donc la formation d'un conjugué avec une autre cellule. Si la CPA est chargée en antigène, de nombreuses molécules s'accumulent d'une manière organisée dans la zone de contact entre les deux cellules, appelée synapse immunologique. L'état de maturation de cette synapse est corrélé au niveau d'activation du lymphocyte T. Le cytosquelette d'actine est également accumulé dans la zone de contact, et son activité est indispensable à la formation de la synapse et à l'activation de la cellule T. Pour préciser les liens entre la formation de la synapse immunologique, l'activation cellulaire et le cytosquelette d'actine, nous avons étudié le rôle de deux protéines interagissant avec l'actine : l'ezrine. . .