Approche incrémentale des preuves automatiques de terminaison
Auteur / Autrice : | Xavier Urbain |
Direction : | Claude Marché, Jean-Pierre Jouannaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de recherche en informatique (Orsay, Essonne ; 1998-2020) |
autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) | |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Christine Rousset |
Examinateurs / Examinatrices : Claude Marché, Jean-Pierre Jouannaud, Marie-Christine Rousset, Bernhard Gramlich, Michaël Rusinowitch, Thomas Arts | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernhard Gramlich, Michaël Rusinowitch |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La preuve de terminaison d'un système de récriture est souvent d'autant plus difficile que celui-ci est gros. Une stratégie de preuve divide and conquer ne peut hélas généralement pas s'appliquer directement, rendant l'automatisation des preuves pour les systèmes importants particulièrement ardue. Pour améliorer significativement la conduite de ces preuves nous nous fixons un double objectif : 1) Automatiser les preuves de terminaison et 2) Les rendre incrémentales afin de traiter efficacement des systèmes de plusieurs milliers de règles comme on en rencontre en pratique. Nous proposons une approche modulaire des systèmes de récriture tirant parti de leur structure hiérarchique en définissant la notion de modules de récriture, puis développons à partir de ceux-ci une méthode incrémentale de preuve de terminaison. Nous obtenons ainsi des critères de terminaison nouveaux et puissants, tant dans le cas standard que dans le cas de la récriture modulo associativité et commutativité pour laquelle nous donnons une extension des paires de dépendance. Notre politique consistant à affaiblir la notion de terminaison pour alléger les contraintes sur les constituants des hiérarchies et la généralité du concept de modules permettent d'exprimer des résultats antérieurs et de subsumer des méthodes aux prémisses plus restrictives quant à la nature des unions ou sur une stratégie particulière à appliquer. Nous présentons enfin une implantation de cette approche qui autorise une recherche automatique des preuves, la simplicité des ordres idoines ajoutant l'efficacité à l'automatisation. Des preuves de terminaison peuvent être trouvées de façon totalement automatique et incrémentale : le gain de temps passé lors de la résolution des contraintes est alors spectaculaire.