Variation des paramètres du cycle de bras en crawl en fonction des conditions d'exercice et des niveaux d'expertise
Auteur / Autrice : | Alain Catteau |
Direction : | Alain Durey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Didactique des disciplines.Activités physiques et sportives |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Résumé
Les actions de bras jouent un rôle essentiel dans l'efficacité du crawl. Une analyse cinématique avec un référentiel exocentre est réalisée sur 74 sujets de différents niveaux d'expertise, et dans des conditions d'exercice différentes. Les résultats montrent que la vitesse maximale, pour les plus experts, se caractérise par une forte diminution de la période du cycle et de la distance par cycle. La réduction sélective des durées de phases permet d'accroître le pourcentage de durée de poussée dans le cycle. Au plan spatial, la valeur plus petite de distance par cycle s'explique par une diminution de la valeur de l'avancée entre le point d'entrée et le point avant et une stabilité de la valeur de recul entre le point avant et le point de fin de poussée dans la trajectoire aquatique des doigts. Dans un groupe très heterogene au niveau de la performance, sur un test de 25 m a intensité maximale, la vitesse est plus grande lorsque la période du cycle est courte, la distance par cycle est grande, les durées de poussée propulsive, de phase aérienne, de sortie, sont courtes. Pour les non spécialistes, la vitesse est corrélée a une distance par cycle plus élevée. Pour 12 nageuses de niveau national, les valeurs des variables du cycle différent selon la longueur du test maximal (25 ou 100 m). Dans le 100 m, toutes les valeurs de durée des phases internes au cycle sont supérieures, trois valeurs de variables sont inférieures (la vitesse de nage, le pourcentage de poussée dans le cycle, la fréquence) ; la profondeur et le recul ne sont pas significativement différents. Les effets de la fatigue dans le 100 m sont successivement : la vitesse diminue et la longueur de l'avancée s'accroît, puis la durée des poussées augmente, enfin le recul s'allonge. Par rapport au profil de la trajectoire aquatique moyenne du 25 m, celui du 100 m présente une distance horizontale plus longue entre point d'entrée et point avant, un point de sortie situe en avant du point d'entrée.