Auteur / Autrice : | Sylvie Roosen |
Direction : | Christian Huetz de Lemps |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie et aménagement |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Résumé
Alors que le multiculturalisme de la société urbaine australienne est largement mis en avant dans les images diffusées hors du pays, le caractère biculturel de la brousse est souvent gommé : on l'imagine aborigène ou non aborigène. Or l'histoire des paysages dans la région du golfe de Carpentarie montre que le "bush" résulte d'un ensemble complexe de pratiques de l'espace aboutissant à la superposition d'un "bush" à la fois aborigène, pastoral et minier. L'étude des journaux des explorateurs éclaire la genèse du paysage actuel matérialisée par l'arrivée des éleveurs dans les "PLaines des Promesses" dès 1864. Par la suite, la succession des fronts pionniers organise progressivement l'espace en y excluant les Aborigènes. Mais depuis vingt ans, l'évolution favorable de leur statut dans la société remodèle le partage géographique de la brousse en redessinant le "bush" aborigène. Grâce aux nouvelles lois foncières des années 1990, les trois "bush" deviennent encore plus étroitement imbriqués.