L' identité chez Gertrudis Gómez de Avellaneda (1814-1873) : cubaine et espagnole, femme et écrivain
Auteur / Autrice : | Maria Gaztelumendi |
Direction : | Jean-René Aymes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études ibériques et latino-américaines |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Résumé
Gertrudis Gómez de Avellaneda (1814-1873) incarne la version féminine par excellence de l'écrivain romantique. Cette image repose notamment sur une double originalité : elle est cubaine et espagnole, femme et écrivain. La question de sa ''double nationalité'', s'est posée la première. Enfant, elle se construit à Cuba une image idéalisée de la Péninsule, part s'y installer en 1836 et ne retourne dans l'île qu'en 1859. Entre-temps elle est devenue un écrivian célèbre et un symbole pour certains Cubains qui lui ont reproché de ne pas être indépendantiste et ont mis en doute son patriotisme. L'étude de ses textes fait apparaître une perception duelle du monde : d'un côté Cuba et l'Amérique, de l'autre l'Europe, pôle culturel dont l'Espagne est une des composantes. A cette dualité s'ajoute une séparation entre Nord et Sud. L'image de l'Espagne se révèle ambivalente : d'un côté une Espagne mythique, de l'autre celle du règne d'Isabelle II. . .