Contribution à l'élaboration d'une grammaire appliquée à l'analyse du langage architectural : recherches et propositions
Auteur / Autrice : | Jean-Pierre Denuc |
Direction : | Pierre Baqué |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Art et archéologie |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
En Architecture, la forme est un élément capital ; elle se manifeste de manière globale, elle est ce que l'on voit, la matérialisation du projet. Si la forme extérieure permet d'appréhender le projet, elle signifie également le bâtiment en tant que réalisation et message. A partir de cette forme, il est possible de lire, de décrypter le langage et le discours, d'en analyser les signes, d'en percevoir le sens et la traduction d'une intention, celle de l'auteur. Pour élaborer une forme, il faut prendre en compte le nombre de données de manière à pourvoir le bâtiment d'une assise et d'une image dans l'espace. Il s'agit de répartir les masses en vue d'un équilibre et d'une harmonie. Etudier le rapport des forces et recourir à l'idée de relativité pour appréhender les proportions des différents éléments appellent des notions de Mathématiques Pour réaliser la forme et tendre vers un équilibre harmonieux, le concepteur doit s'attacher à rechercher des règles. Celles-ci peuvent être comprises dans un sens normatif, comme conformité à ce que pense l'ensemble, mais elles doivent aussi être entendues dans leur acception de lignes directrices que l'on s'impose. La pluralité et la différence n'excluent pas la règle. L'Architecture doit être considérée comme n'importe quel autre langage, comme un système de signes à décoder. La cohérence de ce système, de cette grammaire, justifie qu'entre l'auteur et les autres, les codes soient communs. L'analyse de chaque discours devra se faire à deux niveaux principaux : la chromatique en tant que ce que l'on perçoit et la sémantique en tant que ce qu'exprime le projet.