L'assurance des krachs boursiers
Auteur / Autrice : | Eric Konqui |
Direction : | Thierry Chauveau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Économie |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
Concernant le risque de marché, les modèles de Value-At-Risk ont montré leurs limites. Le risque résiduel qu'ils ne prennent pas en compte n'est pas un risque de pertes supérieures à la VAR mais un risque d'illiquidité sur les marchés financiers propres aux périodes de krach. La VAR doit donc être conditionnelle à un événement de type krach. Qu'est ce qu'un krach ? La définition donnée par Kindelberger (1994) est dépassée. Un krach n'est pas une simple ''valeur extrême'' mais un événement plus complexe créé par un enchaînement de rentabilités plus ou moins corrélées. Deux temps d'arrêts permettent d'identifier le début et la fin d'un krach. Sur la base de cette définition nous proposons des méthodes d'évaluations dans le cadre des processus alpha-stable de Lévy. Une approche numérique nous permet d'envisager une valorisation en probabilité historique ou risque neutre. Assurer un risque quelconque repose sur la possibilité de le diversifier au sein d'un portefeuille. Concernant le risque de krach, la seule diversification possible est temporelle. La prise en compte d'un tel effet de diversificatio dans les fonctions d'utilité permet d'envisager une offre d'assurance krach. L'existence d'un prêteur en dernier ressort, offrant de la liquidité en période de krach reste toutefois une conditi n nécessaire.