Rapport entre les activités solaire, interplanétaire et géomagnétique
Auteur / Autrice : | Paola Ballatore |
Direction : | Jean-Paul Villain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des relations Soleil - Terre |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans cette thèse, nous présentons un ensemble de résultats expérimentaux concernant la chaîne des processus par lesquels l'activité solaire influence l'activité géomagnétique. Le mémoire est divisé en trois parties. La première traite de la propagation des éjections de masse coronale (CME) dans le milieu interplanétaire. Nous avons montré que les CME associées à des éruptions solaires sont décélérées dans le milieu interplanétaire, alors que celles associées à une déstabilisation de filaments sont caractérisées par une vitesse plus constante. Egalement, il est montré que, en dehors des halos, les CME observées au niveau de WIND (et donc susceptibles d'engendrer des effets géomagnétiques) présentent une largeur supérieure à 120ʿ. La seconde partie est destinée à établir un lien entre les stimuli provenant du milieu interplanétaire et la variation du taux d'occurrence des échos radars du programme SuperDARN (Super Dual Auroral Radar Network). Ce paramètre a été choisi comme indicateur de l'activité géomagnétique dans la région aurorale. En particulier, nous avons trouvé des corrélations significatives entre ce paramètre et quelques paramètres du milieu interplanétaire. La dernière partie aborde la question de la signification des indices d'activité magnétique, en particulier l'indice AES-80, caractérisant l'activité ionosphérique et magnétosphérique dans la région polaire de l'hémisphère sud. Nous trouvons une meilleure capacité (par rapport à les autres indices) de AES-80 à représenter l'activité de la calotte polaire quand le champ magnétique interplanétaire est dirigé vers le nord. En particulier, dans cette 3eme partie nous présentons aussi une comparaison entre la variation du taux d'occurence d'echos radars et les autres indices géomagnétiques et nous trouvons des correlations similaires. En conclusion, l'ensemble des ces trois parties et des résultats présentés constitue une étude des différents éléments des relations Soleil-Terre, de la surface du Soleil jusqu'à l'ionosphère terrestre.