Thèse soutenue

Pauvreté et exclusion : analyse et mesures

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Auteur / Autrice : David Clément
Direction : Catherine Sofer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Orléans

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse est consacrée à l'étude de la pauvreté. Elle analyse, dans sa première partie, les critères de distinction entre pauvres et non pauvres. Mesurer la pauvreté suppose d'identifier les personnes pauvres et d'évaluer l'état de pauvreté d'une situation donnée. Identifier les personnes ou les ménages pauvres permettra de mieux cibler les programmes de lutte contre la pauvreté. De la même manière, une évaluation de l'état de pauvreté du pays à une date précise facilitera les comparaisons temporelles et spatiales de la pauvreté. L'idendification des pauvres ou la construction d'un indice de pauvreté peut se faire en suivant plusieurs voies comme l'approche monétaire, l'approche subjective ou encore l'approche directe en terme de biens de consommation. Chacune de ces approches possède ses propres avantages et limites. A la lumière de ces réflexions, une analyse multi-dimensionnelle de la pauvreté semble donc nécessaire dès lors que l'on cherche à rendre compte des évolutions du phénomène de pauvreté. Notre analyse empirique du phénomène de pauvreté est menée dans la deuxième partie et tente, essentiellement, de déterminer dans quelle mesure les théories économiques analysées dans la première partie permettent d'apporter des réponses quant à l'analyse de la pauvreté sur des catégories particulières de ménages français. On constate, en particulier, en France, que les familles monoparentales et les travailleurs à temps partiel sont plus sensibles au risque de pauvreté. Nous avons, pour conclure, confronté la réalité empirique du système de redistribution français aux théories récentes de la justice sociale qui allient égalitarisme et prise en compté de la responsabilité individuelle EN PARTICULIER, EN FRANCE, QUE LES FAMILLES MONOPARENTALES ET LES TRAVAILLEURS A TEMPS PARTIEL SONT PLUS SENSIBLES AU RISQUE DE PAUVRETE. NOUS AVONS, POUR CONCLURE, CONFRONTE LA REALITE EMPIRIQUE DU SYSTEME DE REDISTRIBUTION FRANCAIS AUX THEORIES RECENTES DE LA JUSTICE SOCIALE QUI ALLIENT EGALITARISME ET PRISE EN COMPTE DE LA RESPONSABILITE INDIVIDUELLE.