Instabilité oscillante de polyéthylènes linéaires : observations et interprétations
Auteur / Autrice : | Laurent Robert |
Direction : | Yves Demay |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nice-Sophia Antipolis. Faculté des sciences |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous étudions expérimentalement l’instabilité oscillante, un défaut d’intrusion des polymères fondus, sur des polyéthylènes haute densité avec deux systèmes d’extrusion : un rhéomètre capillaire et une extrudeuse munie d’une filière plate transparente, permettant les mesures instantanées de la pression, des vitesses locales par vélocimétrie laser Doppler et des contraintes par biréfringence d’écoulement. En rhéométrie capillaire, nous avons étudié l’évolution des paramètres de l’instabilité, effectué une analyse du glissement à la paroi et rapporté l’existence d’instabilités plus complexes. Enfin, un modèle d’oscillations de relaxation a été appliqué. En filière plate, les résultats confirment que, durant l’instabilité, le profil de vitesse oscille entre deux profils limites stables : un profil en branche I au comportement visqueux et un profil en branche II avec un glissement à la paroi majoritaire. Nous montrons que les contraintes et les vitesses d’écoulement sont en phase et en quadrature avec la pression. Le glissement semble s’initier dès l’entrée du canal et s’établir sur toute sa longueur, mais pas sur toute sa largeur (phénomène de localisation). Des expériences supplémentaires montrent que l’instabilité disparaît avec l’utilisation de surfaces recouvertes de fluoropolymère, et que l’utilisation des filtres placés en entrée du canal diminue la sévérité du défaut.