Systèmes d'information différenciés et contrôle des services opérationnels : une analyse empirique des mécanismes organisationnels de contrôle et du rôle des contrôleurs de gestion
Auteur / Autrice : | Marc Bollecker |
Direction : | Pierre Bardelli, Géraldine Schmidt |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : IAE School of Management (Nancy) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche a pour finalité de décrire l'impact de l'utilisation conjointe d'indicateurs physiques et d'indicateurs financiers par les services opérationnels - c'est-à-dire de systèmes d'information différenciés - sur les modalités de contrôle de ces derniers. Les critiques adressées par les chercheurs aux données financières depuis le début des années 1980, et les limites des données physiques qu'ils ont énoncées plus récemment, constituent le point de départ de cette recherche. Elles conduisent à s'interroger sur l'efficacité de la mission unificatrice des systèmes de contrôle de gestion, et plus particulièrement celle de contrôle des services opérationnels. Pour aborder cette problématique, deux axes de recherche sont privilégiés : l'analyse des mécanismes de contrôle organisationnel ; le rôle des contrôleurs de gestion. Après avoir analysé et présenté la littérature en contrôle de gestion portant sur cette problématique, différents positionnements théoriques conduisent à suggérer un modèle de propositions. Pour tester ce modèle, une enquête quantitative par voie de questionnaire a été menée sur un échantillon de 81 entreprises du Grand Est français, ainsi qu'une étude qualitative par entretiens téléphoniques sur 36 entreprises de cet échantillon. Les résultats révèlent, en particulier, que la taille des entreprises joue un rôle majeur dans les modalités de contrôle des services opérationnels à systèmes d'information différenciés. L'étude montre que, comparativement aux petites structures, les grandes entreprises publient plus souvent des indicateurs non financiers de résultat pour faciliter l'identification des problèmes de coordination entre les centres opérationnels. La complexité de ces dysfoctionnements et la lenteur de publication des indicateurs peuvent alors nécessiter l'intervention des supérieurs hiérarchiques et justifier les activités d' intermédiaire des contrôleurs de gestion.