Thèse soutenue

Candida dubliniensis : étude phénotypique et génotypique de souches isolées chez des patients VIH+ en récidive de candidose oropharyngée

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Auteur / Autrice : Catherine Badoc
Direction : Jean-Marie Bastide
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé. Sciences biologiques
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Montpellier 1
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Montpellier I. UFR des sciences pharmaceutiques et biologiques (1969-2014)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le candidose est une des infections opportunistes les plus fréquemment rencontrées chez les patients VIH+ ou chez les patients atteints d'autres syndromes d'immunosuppression (transplantées, grands brûlés). Les espèces du genre Candida ont été reconnues comme étant le 4ème agent pathogène responsable d'infections nosocomiales. Candida albicans est l'espèce la plus communément isolée. Ces dernières années cependant, l'émergence d'une nouvelle espèce Candida dubliniensis a été décrite. Son iditenfication par les méthodes conventionnelles est difficile car elle est souvent confondue avec C. Albicans. En effet, elle se différencie de C. Albicans par quelques caractères seulement. Le but de ce travail est de mener une étude phénotypique et génotypique de souches de C. Dubliniensis isolées de patients VIH-positifs comparativement à C. Albicans et à quelques espèces du genre Candida. Dans cette étude , nous avons typé 76 souches de C. Dubliniensis par différentes méthodes phénotypiques et génotypiques (Electrophorèse Enzymatique Multiclocus ou MLEE et polymorphisme des fragments de restriction ou RFLP suivi du séquençage des produits d'amplification). Noua avons pu ainsi faire l'identification de C. Dubliniensis avec certitude. Grâce à une analyse statistique de ces résultats (Analyse Factorielle des Correspondances et F-statistiques), nous avons pu étudier le degré de polymorphisme intraspécifique de cette espèce ainsi que son mode de reproduction. La sensibilité de ces 76 souches de Candida dubliniensis aux antifongiques couramment utilisés en thérapeutique humaine, a révélé que plus de 97,3 % d'entre elles y sont sensibles. Il n'en reste pas moins que cette espèce est capable de développer rapidement une résistance stable au fluconazole, l'antifongique le plus couramment prescrit aussi bien en traitement préventif que curatif, ce qui nécessite une surveillance accrue de cette espèce dans le suivi biologique de ces patients et sur le plan épidémiologique. L'apport de méthodes spécifiques de phénotypage et de biologie moléulaire est déterminant dans cette optique.