Thèse soutenue

Phylogénie moléculaire des poissons électriques de la superfamille des Mormyroidea (Osteoglossomorpha ; Teleostei)
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Auteur / Autrice : Sébastien Lavoué
Direction : François Jean Meunier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Didier Paugy
Examinateurs / Examinatrices : Carl D. Hopkins, Guillaume Lecointre
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Berrebi, Frank Kirschbaum

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La superfamille des Mormyroidea (Osteoglossomorpha ; Teleostei), monophylétique comprend 19 genres et 182 espèces. Toutes ces espèces sont endémiques des eaux douces africaines où elles représentent une part importante de l'ichtyofaune. Les mormyres suscitent un intérêt particulier chez les scientifiques en raison de leur sens électrique (l'électroréception) qui leur permet de communiquer et de se repérer au moyen d'impulsions électriques de faible amplitude (l'électrogénèse). De nombreuses études ont été conduites chez ces poissons afin d'identifier et de décrire les structures organiques impliquées dans cette fonction et de comprendre leur rôle. Paradoxalement, la systématique des Mormyroidea n'a été que peu étudiée et reste mal connue. L'absence d'hypothèse phylogénétique fiable ne permet pas de replacer cette importante quantité de données biologiques accumulée dans un contexte évolutif. Ce travail a pour principal objectif de proposer des hypothèses phylogénétiques pour la superfamille des Morm̀yroidea, dondée sur la comparaison cladistique de caractères moléculaires. Pour cela, près d'une soixantaine de taxons, appartenant à 18 genres de Mormyroidea, a été étudiée en comparant les séquences nucléotidiques de trois gènes d'origine mitochondriale (cytochrome b, ARNr 12S et 16S) et de deux gènes d'origine nucléaire (rag2 et les deux premiers introns du gène S7). Plusieurs espèces de Notopteridae et d'Osteoglossidae ont été choisies comme extra-groupes. . . .