Le mégalithisme dans le Berry
Auteur / Autrice : | Jean-Robert Bresson |
Direction : | Olivier Aurenche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, histoire et civilisations des mondes anciens |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le Berry, province centrale enserrée, dans l'arc Ligérien à toujours constitué un territoire de passage pour les préhistoriques. Les deux principaux courants facteurs de Néolithisation et de sédentarisation au Néolithique ancien, se manifestent, et se retrouvent conjugués sur ce territoire, mais le principal acteur de la société Agropastorale, 4500 ans avant notre ère, reste le groupe de Chambon, précurseur également dans l'architecture funéraire. Le courant Mégalithique d'origine Atlantique s'impose dès le Néolithique Moyen, et, la pratique de cette technique funéraire s'étale sur deux millénaires. Un inventaire des Mégalithes distingue trois ensembles : au Nord des Dolmens complexes de type Angevin ; En Champagne Berrichonne, quelques dolmens apparentées aux angoumoisins. Dans le Boischaut sud des dolmens simples proches du groupe Limousin. Les vertiges archéologiques exhumés lors des fouilles des sépultures collectives dolméniques ou découverts dans certaines stations, permettent : d'apprécier les multiples influences exercées sur les populations sédentarisées : Poteries d'obédience nord-italique - céramiques en provenances des cultures de Michelsberg et de Horgen au Néolithique moyen et récent-objets métalliques façonnés par les groupes Chalcholithiques au Néolithique moyen final. Durant toute la période Mégalithique, la pérennité des modes de pensé est compensée par la variabilité des rites funéraires axés sur l'utilisation de la pierre, mais fonction des styles des cultures prépondérantes : d'ou une certaines originalité provinciale basée sur les adaptations régionales du Mégalithisme, phénomène transculturel, et, sur le refus de tout syncrétisme symbolique.